3 principaux statuts juridiques d’un Photographe – Vidéaste :
Où Quel statut juridique choisir ?
Si vous êtes passionné par la photographie ou la vidéo, vous avez peut-être envie de vous lancer dans une activité professionnelle dans ce domaine. Mais avant de vous lancer, il faut choisir le statut juridique le plus adapté à votre projet. Il existe plusieurs options possibles, avec des avantages et des inconvénients pour chacune d’entre elles. Voici un aperçu des principaux statuts juridiques pour les photographes et les vidéastes.
Le statut d’auto-entrepreneur
L’auto-entrepreneur est un statut très simple et très souple, qui permet de créer son activité en quelques clics sur internet. Il suffit de s’inscrire sur le site de l’URSSAF et de déclarer son chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre. L’auto-entrepreneur bénéficie d’un régime fiscal et social avantageux, avec des charges proportionnelles au chiffre d’affaires réalisé. Il n’a pas à tenir de comptabilité, ni à facturer la TVA.
Les points positifs du statut d’auto-entrepreneur sont :
– La facilité et la rapidité de création
– La simplicité de gestion
– La faible fiscalité et les faibles charges sociales
– La possibilité de cumuler avec un autre statut (salarié, étudiant, retraité, etc.)
Les points négatifs du statut d’auto-entrepreneur sont :
– Le plafond de chiffre d’affaires limité à 72 600 euros par an pour les activités de services (dont la photographie et la vidéo)
– L’impossibilité de déduire ses frais professionnels (matériel, déplacements, etc.)
– L’absence de protection sociale en cas de maladie, d’accident ou de chômage
– Le risque de concurrence déloyale avec les autres professionnels du secteur
Le statut d’entreprise individuelle

L’entreprise individuelle est un statut qui permet d’exercer son activité en son nom propre, sans créer de société. L’entrepreneur individuel doit s’immatriculer au registre du commerce et des sociétés (RCS) ou au répertoire des métiers (RM), selon la nature de son activité. Il doit tenir une comptabilité et déclarer ses revenus à l’impôt sur le revenu. Il peut opter pour le régime micro-entreprise, qui offre les mêmes avantages que l’auto-entrepreneur, mais avec des plafonds de chiffre d’affaires plus élevés (176 200 euros par an pour les activités de services). Il peut aussi opter pour le régime réel, qui lui permet de déduire ses frais professionnels et de facturer la TVA.
Les points positifs du statut d’entreprise individuelle sont :
– La liberté d’exercer son activité sans contrainte juridique
– La possibilité de choisir son régime fiscal et social
– La possibilité de déduire ses frais professionnels et de facturer la TVA
– La possibilité de bénéficier du régime micro-entreprise si le chiffre d’affaires est inférieur aux plafonds
Les points négatifs du statut d’entreprise individuelle sont :
– La responsabilité illimitée de l’entrepreneur, qui engage son patrimoine personnel en cas de dettes ou de litiges
– La complexité de gestion si l’on opte pour le régime réel
– La fiscalité et les charges sociales plus élevées que pour l’auto-entrepreneur
– L’obligation de s’immatriculer au RCS ou au RM
Le statut d’EURL ou de SASU
L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) sont des formes de sociétés qui permettent d’exercer son activité en tant que dirigeant associé unique. L’EURL et la SASU offrent une protection juridique à l’entrepreneur, qui n’est responsable qu’à hauteur de ses apports dans la société. L’EURL et la SASU doivent être immatriculées au RCS et tenir une comptabilité. Elles sont soumises à l’impôt sur les sociétés, sauf option pour l’impôt sur le revenu. Elles doivent respecter des formalités juridiques (statuts, assemblées générales, etc.).
Les points positifs du statut d’EURL ou de SASU sont :
– La responsabilité limitée de l’entrepreneur, qui protège son patrimoine personnel
– La crédibilité et la pérennité de la structure juridique
– La possibilité de choisir son régime social (régime des travailleurs non salariés pour l’EURL, régime des assimilés salariés pour la SASU)
– La possibilité d’opter pour l’impôt sur le revenu si le chiffre d’affaires est inférieur à 38 120 euros
Les points négatifs du statut d’EURL ou de SASU sont :
– Le coût et la complexité de création
– Les obligations comptables et juridiques
– La fiscalité et les charges sociales plus élevées que pour l’auto-entrepreneur ou l’entreprise individuelle
– La difficulté de changer de statut en cas d’évolution du projet
CONCLUSION
Le choix du statut juridique est une étape importante pour les photographes et les vidéastes qui souhaitent se lancer dans une activité professionnelle. Il n’existe pas de statut idéal, mais plutôt un statut adapté à chaque situation. Il faut donc prendre en compte plusieurs critères, tels que le chiffre d’affaires prévisionnel, les frais professionnels, la protection sociale, la fiscalité, etc. Il est conseillé de se faire accompagner par un expert-comptable ou un juriste pour faire le bon choix. Pour ma part, à mon retour d’Amérique du Sud où j’étais correspondant local avec une maison de prod. , j’ai opté pour l’ouverture d’une société avec forme juridique de SASU : DEVELOP’COM SAS.
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